Espaces virtuels : de la tendance à l’évolution inévitable
À l’occasion des Rencontres de l’AFM – Association Française du Marketing, le sujet des espaces virtuels était au cœur d’une table ronde passionnante intitulée :
“Réinventer l’expérience du réel avec les espaces virtuels”.
Voici une synthèse des idées fortes que j’aurais dû partager sur scène avec plaisir aux côtés de Victoire Fouquet (Orange), Grégory Maubon et Alex Deslee (IAE Lille).
Les espaces immersifs gagnent en maturité
Longtemps réservés au jeu vidéo, les environnements immersifs trouvent aujourd’hui leur place dans des secteurs très concrets :
- Formation : simulation métier, onboarding, entraînement immersif
- Industrie : visualisation 3D, prototypage virtuel, maintenance assistée
- Commerce et marketing : showrooms virtuels, essayage AR, événements hybrides
L’enjeu n’est plus de tester la techno, mais d’en faire un levier business utile, mesurable et scalable.
Le matériel évolue… et l’IA accélère l’adoption
Les casques nouvelle génération (Meta, Apple, Ray-Ban, etc.) changent la donne :
- Plus légers, connectés, intégrés à notre quotidien
- Compatibles avec les usages cloud pour plus de fluidité
- Couplés à une IA embarquée qui personnalise les expériences et génère les contenus dynamiquement
Cette convergence XR + IA ouvre la voie à des expériences plus accessibles, plus mobiles, plus intelligentes.
Des défis techniques et humains à relever
Confort et ergonomie
La miniaturisation continue, mais le confort d’usage reste clé pour une adoption massive.
Interopérabilité
Les outils immersifs doivent s’intégrer aux écosystèmes numériques existants. On ne peut pas recréer un monde à part : il faut qu’il dialogue avec le réel.
Acceptabilité sociale
Travailler en immersion, collaborer avec des avatars, intégrer le virtuel dans des contextes professionnels demande une vraie conduite du changement.
Un virage technologique aussi stratégique que culturel
Nous vivons une transition douce mais profonde.
Demain, les espaces immersifs ne seront plus une alternative, mais une prolongation naturelle de nos usages numériques — dans le travail, l’apprentissage, la collaboration ou même l’événementiel.
Et ceux qui s’y préparent dès aujourd’hui auront une longueur d’avance.
